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visuel quatrième édition de la journée des partenaires

RETOUR SUR LA QUATRIÈME ÉDITION DE LA RENCONTRE DES PARTENAIRES ID CITY

Retour sur la quatrième édition de la rencontre des partenaires iD City

 

Une communauté de plus en plus étendue 

À ce jour, plus d’une cinquantaine de partenaires ont choisi la solution iD City pour mener leurs démarches de démocratie participative numérique. De natures diverses (collectivités territoriales, universités, bailleurs sociaux…), ces structures présentes dans toute la France et au Luxembourg, forment la communauté des partenaires iD City. La communauté des partenaires iD City se réunit une fois par an lors d’un temps fort à Nantes à l’occasion de la rencontre des partenaires, se retrouve lors de webinaires et échange de manière continue sur une plateforme numérique dédiée.

Cette communauté vise à favoriser les liens entre acteurs et actrices de la participation, à développer le partage d’expériences entre pairs et à contribuer à la montée en compétences de chacune et chacun sur les questions de démocratie participative. Il s’agit également de faciliter l’appropriation de la plateforme et de réfléchir collectivement à ses évolutions. 

journée des partenaires 2023

Retour sur la 4ème rencontre des partenaires

C’est dans ce cadre qu’une vingtaine de nos partenaires se sont retrouvé·es à Nantes le 17 Octobre dernier pour la quatrième rencontre de la communauté. Rythmée par des moments conviviaux et des temps de réflexion collective, cette journée a permis à nos partenaires de se rencontrer et de prendre connaissance des actualités d’iD City. De nombreux échanges ont également eu lieu sur l’avenir de notre plateforme numérique et sur les démarches participatives menées par les un·es et les autres.

  • Le nuancier des démarches participatives

La deuxième partie de la matinée était dédiée à un atelier visant à présenter la diversité des démarches participatives mises en place par les partenaires iD City et leur déclinaison sur notre plateforme.

Les participant·es ont ainsi pu partager les démarches mises en place au sein de leur structure :

🟩Les appels à idées et appels à projets comme la boîte à idées destinée aux agents du Tarn, l’appel à projets CVEC de l’université de Tours, ou encore, les appels à projets menés dans le domaine social du département de l’Hérault.

🟩Les instances participatives pérennes comme les Conseils des Enfants et des Aînés de Saint-Avé, le groupe de travail sur le participation citoyenne de Talence, ou encore le Conseil local du handicap de Quimper.

🟩Les dispositifs participatifs ponctuels comme la consultation sur l’évolution de l’offre culturelle de Vannes, la consultation sur la ligne ferroviaire Lyon-Turin de la Savoie, ou bien la co-construction de la Journée du Patrimoine de Quéven

🟩Le droit d’interpellation comme le droit de pétition proposé à Quimper.

En somme, il existe une multitude de démarches qui méritent d’être mises en valeur et démocratisées ! D’autant plus qu’elles peuvent se décliner sur notre plateforme grâce aux multiples fonctionnalités qu’elle propose.

journée des partenaires 2023

  • Ateliers à la carte…

L’après-midi, les partenaires présents ont pu choisir d’aborder les sujets qu’ils et elles souhaitaient ! 

Ainsi, certain·es partenaires ont choisi de réfléchir à la mise en œuvre opérationnelle du budget participatif, de l’instruction des projets avec les services à l’accompagnement des porteurs et porteuses de projet. Tandis que d’autres ont réfléchi à des solutions permettant d’optimiser le back-office de notre plateforme. Enfin, les esprits se sont échauffés sur la question : comment faciliter l’inscription et la participation sur la plateforme ?

Cet atelier a été plus qu’instructif pour nous et nos partenaires puisque l’intelligence collective était au rendez-vous : du partage d’expérience à la recherche active de solutions communes.

Journée des partenaires 2023

Merci aux participant·es de cette quatrième édition de la rencontre des partenaires, nous avons déjà hâte d’être l’année prochaine !

 

L’équipe iD City

 

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une brocante eco solidaires dans les landes

Une Brocante Eco-Solidaire dans les Landes

Une Brocante Eco-Solidaire dans les Landes avec l’association Graines de Partages

C’est dans le cadre de la deuxième édition du budget participatif du département des Landes que Marine et Mehdi ont déposé l’un des 54 projets lauréats parmi les 280 proposés en 2022. Tous deux font partie de l’association Graines de Partages, créée en 2015, dont Mehdi a pris la direction depuis 2020. Son objet est de contribuer à la préservation de l’environnement, à la promotion de la solidarité et à la dynamisation économique de son territoire. Le projet consiste à la mise en place d’une recyclerie dans le sud des Landes, à Mimbaste (40) : la Brocante Eco-Solidaire. Il s’agit d’un lieu de collecte, de valorisation et de revente d’objets de seconde main, pour leur offrir une nouvelle vie et éviter ainsi le gaspillage.

Les objectifs du projet : 

“Dans la recyclerie, nous collectons, valorisons et revendons à petits prix des objets et équipements de seconde main. L’objectif est d’abord social car les prix sont à la portée de toutes les bourses, mais également écologique puisque cela permet de lutter contre les déchets et la surconsommation.”

Les dons se font de façon volontaire directement sur le lieu de l’association à Mimbaste, mais Mehdi indique que les membres de l’association peuvent aussi se déplacer sur le lieu de collecte sur demande du donneur. Graines de Partages est également conventionnée par un syndicat de gestion des déchets qui a mis à disposition de l’association un conteneur dans une déchetterie afin de collecter les objets initialement destinés à la poubelle afin de leur offrir une nouvelle vie.

En parallèle de la recyclerie, deux autres projets ont pu être lancés : le café atelier éco-solidaire, un espace de vie sociale où des ateliers ont lieu chaque semaine, ainsi que la maison éco-solidaire, un tiers-lieu de rencontres et de partage. 

L’association Graines de Partages : 

L’association a été initialement créée pour mettre en relation les consommateurs avec des producteurs locaux qui avaient du surplus de production à donner ou à vendre. L’objectif était donc de lutter contre le gaspillage et créer du lien social.

Une nouvelle équipe a été constituée en 2020 lorsque Mehdi a repris l’association, c’est à ce moment-là que l’idée de la brocante éco-solidaire est émise et que le monde du réemploi est envisagé. La recyclerie voit alors le jour en Avril 2021.

“Aujourd’hui, nous sommes cinq salariés dans l’association, une dizaine de membres au conseil d’administration et une vingtaine de bénévoles.”

Les objectifs de l’association restent sensiblement les mêmes, avec des moyens différents. Le volet social est très important pour Mehdi qui organise une fois par mois un atelier sur des thèmes touchant à l’écologie, l’économie circulaire mais également des ateliers bricolages au sein du nouvel atelier. 

 

L’avancée des projets depuis le budget participatif :

Participer au budget participatif en 2021 a été un réel coup de pouce pour aménager l’espace de vie sociale de la recyclerie. L’atelier a pu être équipé avec l’enveloppe gagnée et ainsi devenir un lieu professionnel avec de nombreux outils, des rangements et des établis où chacun peut venir bricoler, et où les objets abîmés peuvent être réparés voire upcyclés. Malgré tout, au moins 90% des choses qui arrivent sont revendues telles quelles car faire du surcyclage est très chronophage.

“Nous sommes fiers d’avoir cet atelier qui nous permet de répondre à des demandes professionnelles : nous avons récemment eu l’occasion de meubler une crêperie avec des meubles upcyclés (surcyclés). Nous avons créé les tables avec des supports Singer de machine à coudre, et avons fourni des chaises de seconde main.”

Cela ne s’arrête pas là, l’association a aussi créé des meubles pour une école, ou encore pour un syndicat de gestion des déchets dans le but de proposer des animations à des enfants.

Les enjeux

“La difficulté réside dans le fait de faire passer le message aux clients de la recyclerie que tout ce qui y est réalisé est coûteux et que les prix ne sont pas négociables car ils sont déjà très bas et que nous avons des salariés et un loyer à payer. Nous donnons à des particuliers en difficulté et à des associations qui ont pour but d’aider les gens, mais nous considérons que les personnes qui ont les moyens n’ont pas à négocier.”

Les objectifs à long terme sont de continuer à développer le pôle social autour de la recyclerie, qu’il devienne plus attractif et de notoriété publique, que tout le monde puisse venir développer ses idées et partager : des professionnels de toutes sortes vont s’installer dans le tiers lieu.

L’association pourrait même devenir un pôle touristique puisqu’elle propose de nombreux ateliers. Il est aussi possible de chiner, de découvrir l’endroit, de faire des rencontres au café…

une brocante eco solidaire dans les landes

De l’instruction du projet à l’annonce des lauréats : 

“La plateforme iD City a été facilement accessible, nous avons particulièrement apprécié la sélection sur carte et le fait que l’inscription soit verrouillée avec les mails. Nous sommes surtout fiers d’avoir gagné car il s’agissait de notre première participation et cela a vraiment permis de faire avancer l’association. En ce qui concerne la communication, l’avantage de notre projet est que nous avons autant de membres que de clients, et nous avons pu communiquer sur nos objectifs et ainsi obtenir le vote de notre base de sympathisants disponibles et contactables facilement.”

Après la phase de votes, le département a été un réel soutien pour l’association, les élus sont venus visiter le lieu et l’association a été citée dans la presse.

 

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Une forêt nourricière pédagogique dans l’Aude

C’est dans le cadre de la première édition du Budget Participatif du département de l’Aude que Céline et Olivier ont déposé l’un des 32 projets lauréats parmi les 225 proposés en 2020. Tous deux sont adhérents de l’association Cap-Heol, créée en 2005, et dont le siège a été transféré dans l’Aude en 2017. En 2018, un an avant le lancement du budget participatif, l’association acquiert un terrain en friche sur la commune de Montazels pour y réaliser son projet. Ce dernier consiste à créer une forêt nourricière pédagogique afin de préserver et enrichir la biodiversité du territoire Audois. Dans cette forêt-jardin associative de cinq hectares, on cultive non seulement des végétaux, mais aussi, la gratitude.

Les objectifs du projet : 

Les objectifs sont multiples : Participer à l’autonomie et à la résilience alimentaire du territoire, expérimenter, partager et transmettre la permaculture végétale.

L’intérêt de réaliser ce projet de façon associative est de pouvoir impliquer les voisin·e·s et citoyen·ne·s dans le projet collectif pour relocaliser la production de fruits et légumes, tout en se reconnectant à la nature. D’autant plus que les métiers et les travaux agricoles sont aujourd’hui dévalorisés ou sous-valorisés de par la facilité d’accès que nous avons en allant acheter notre nourriture en supermarché.

Le premier enjeu a été de régénérer le sol calcaire peu fertile incendié quelques années auparavant et d’enrichir la biodiversité. Il s’agit donc de partir de la lisière de forêt existante et de la développer petit à petit en reboisant avec des végétaux comestibles. Il s’agit bien d’une amélioration de l’existant et non d’une transformation totale.

C’est d’ailleurs le principe de la forêt-jardin, le stade abouti d’un écosystème comestible en permaculture. Il s’agit d’un mélange de plantes sauvages, d’arbres et d’arbustes fruitiers, de légumes perpétuels et de plantes aromatiques et médicinales qui s’intègre pleinement dans la biodiversité existante. L’association Cap-Heol cherche à introduire un maximum d’espèces et de variétés de façon à diversifier la forêt-jardin, on y compte alors plus de 200 espèces et 500 variétés différentes. Ainsi, plus de 800 arbres et arbustes ont été plantés depuis 2018. 

La forêt nourricière est un projet tourné vers l’avenir qui vise à rendre la Terre que nous laisserons aux générations futures dans un meilleur état que celui dans lequel nous l’avons trouvée. Une terre peu fertile peut retrouver sa biodiversité d’antan, c’est un véritable élan d’espoir axé sur la transition écologique, qui fait partie intégrante des préoccupations actuelles.

 

Se reconnecter à la nature : 

Finalement, le but sous-jacent de la forêt-jardin collective est de retrouver ce plaisir ancestral de produire, récolter de manger la nourriture provenant de terres collectives, et de prendre soin d’un lieu qui prend soin de nous en retour. L’idée est donc de transformer notre milieu de vie pour contribuer à la relocalisation et à la résilience alimentaire du territoire. Il est donc primordial d’élargir la vision utilitariste pour retrouver la connexion au Vivant et aux vivants. Sortir de la propriété individuelle est une piste pour retrouver le respect du bien commun et l’importance du collectif.

“Certaines personnes nous apportent les arbres dont ils ne veulent plus, nous sommes un peu comme la SPA, la société protectrice des arbres !”

Pour se reconnecter pleinement à l’énergie des plantes, au-delà de ce que l’on a appris dans les livres et sur internet, il faut leur laisser le temps de grandir comme elles l’entendent et de respecter au mieux l’environnement naturel. En réalité, cela ramène à l’humilité de l’humain face à la nature, rien n’est prévisible et nous devons nous adapter aux aléas naturels, pas l’inverse.

Lorsque les gens viennent flâner le long des sentiers et prendre un bain de forêt, l’objectif est de sortir du mental, du cérébral pour aller vers l’intuitif, le naturel. 

Sur les parcelles en hauteur de la forêt-jardin, des bassins de retenue d’eau ont été construits dans le but d’irriguer les plantations en contrebas grâce à l’eau de pluie.

Le projet à long terme : 

L’enveloppe financière du budget participatif a été un vrai coup de pouce pour réaliser en deux ans ce qui aurait pu être fait en dix ans. Elle a permis d’agrandir le terrain par l’achat d’une parcelle, de réaliser un bassin d’eau pluviale, de planter, protéger et nourrir environ deux cents arbres et arbustes, d’acquérir de l’outillage, notamment une brouette à moteur et des poteries d’irrigation. En revanche, l’enveloppe ne finance pas l’énergie humaine nécessaire à la mise en place d’animations et de visites. Heureusement l’association a pu compter sur ses adhérent-es et sympathisant-es pour concrétiser ces avancées permises grâce à ce budget participatif. Des élèves de l’école voisine et d’un lycée professionnel ont aussi apporté un renfort bienvenu pour les plantations.

Être lauréate a permis à l’association de se sentir soutenue par les citoyen·es, et lui a donné une légitimité auprès des administrations. L’équipe organise ponctuellement des portes ouvertes et visites guidées du lieu. Une fois le reboisement terminé, la forêt servira de véritable support pédagogique ludique qui attirera des familles. Mais l’heure est à la mise en place, même si un gros travail a déjà été réalisé.

“Nous aimerions développer une activité régulière de maternage d’arbre : nourrir les arbres, désherber leurs pieds, leur parler…”

Au cours de l’année 2022, 80 visiteurs sont venus dans la forêt-jardin et 30 bénévoles se sont impliqués au moins une fois dans les plantations et l’entretien. Le but à long terme est de partager les récoltes et cueillettes avec les bénévoles qui s’impliquent sur le lieu, voire si les récoltes sont bonnes, de les transformer ensemble et de vendre les surplus de fruits et légumes sur les marchés.

 

Retour sur le budget participatif : 

Ce que Céline et Olivier ont apprécié lorsqu’ils ont déposé leur dossier via la plateforme iD City, c’est la simplicité du dossier et l’accessibilité de la plateforme. De plus, l’association a reçu un réel soutien de la part du département de l’Aude, dont plusieurs membres de l’équipe sont venus visiter la forêt-jardin pour évaluer la faisabilité et la viabilité du projet.

Concernant la communication autour du projet, de nombreu·x·ses votant·e·s l’ont découvert sur la plateforme de l’Aude et ont fait le choix de lui donner leur voix. Surtout, Céline a participé à des marchés locaux afin de faire connaître le projet et l’association qui n’était pas connue à ce moment-là puisque Cap-Heol venait d’arriver dans la région. En parallèle, Olivier a appuyé la communication en publiant des vidéos sur le site internet de l’association et sur la page facebook de la forêt jardin de Cap-Heol créée à cet effet.